LE PROJET PIPELINE TCHAD/CAMEROUN TIENT SES PROMESSES 

Présenté par le Président de la République, S.E.M. Paul BIYA, en octobre 2000, lors de son lancement officiel, comme un Projet porteur de développement pour les populations de notre pays, le Projet Pipeline Tchad/Cameroun tient ses promesses, assurément.

Dans les localités traversées par le Projet, les populations riveraines ont reçu en espèces et en nature, des indemnisations et compensations pour les biens détruits. La plupart des bénéficiaires ont ainsi amélioré leurs conditions de vie ; certains d’entre eux ont tout simplement réinvesti leurs fonds dans des microprojets générateurs de revenus.

Les opérateurs économiques locaux, quant à eux, évalués à près de 2 000, ont bénéficié d’importants contrats de fournitures de biens ou de prestation de services auprès de COTCO ou de ses contractants.

L’on ne saurait oublier les près de 5000 emplois fournis à la main d’œuvre camerounaise, loin des 1500 initialement prévus. Des emplois certes temporaires compte tenu de la nature de l’activité, mais dont il est indéniable qu’ils ont apporté une source de revenus à de nombreuses familles ; et redonné le moral à une bonne majorité de ces employés qui, pour certains, ont vécu plusieurs années de chômage, conséquente à la crise économique qui a frappé le pays pendant près d’une décennie.

Autre retombée économique majeure du Projet Pipeline Tchad/ Cameroun : la mise à la disposition du Cameroun, de 12 des 18 fibres contenues dans le câble à fibres optiques long de 890 Km, posé dans la même tranchée que le pipeline. Les six autres fibres seront utilisées par COTCO pour les besoins en télécommunications du Projet.

Ce câble à fibres optiques a permis au Cameroun d’étendre son réseau de télécommunications à travers le pays. A cet effet, des points de sortie ont été aménagés le long du tracé du pipeline en vue d’éventuelles connections au réseau téléphonique national existant. Ces points de sortie sont situés dans les localités ci-après, dans le sens sud-nord : Kribi, Lolodorf, Ngoumou, Mbankomo, Ngoya, Obala, Nkoteng, Nanga-Eboko, Belabo, Goyoum, Mabele, Meidougou, Gangui et Nana.

Cette infrastructure, qui permet de transporter des quantités considérables d’informations sans altération significative de la qualité du signal, offre au Cameroun l’opportunité de franchir un grand bond technologique dans le domaine des télécommunications, et d’accélérer ainsi le développement des nouvelles technologies de l’information.

Retombées dans le secteur pétrolier également : les accords conclus avec les promoteurs du Pipeline Tchad/Cameroun prévoient la construction d’une bretelle de jonction en cas de découvertes d’hydrocarbures commercialisables dans les bassins sédimentaires de la partie nord du Cameroun.